Un manga de Hirumo Arakawa,c'est une anime.
C'est une histoire a la fois humoriste et a la fois dynamique,le fantastique de cette série nous entraine dans un monde ou la guerre et l'alchimie sont liées.
Résumé:
L’histoire se déroule dans un monde parallèle, à la fin du XIXème siècle, début du XXème. Edward et Alphonse Elrich sont les fils d’un très grand alchimiste, dont ils ne gardent aucun souvenir, tellement celui-ci était distant avec sa famille. Les deux frères apprennent tout de même les bases de l’alchimie depuis leur plus tendre enfance, et Edward y montre un réel talent. Il manipule les éléments pour produire divers objets.
Un jour hélas, les deux enfants se lancent dans une expérience qui tourne à la catastrophe : le corps de Al se volatilise et Edward a juste le temps de fixer l’âme de son frère sur une armure qui était dans la pièce. Quant à lui, il perd une jambe et un bras. Plusieurs année après, Edward est devenu un maître alchimiste officiel et il parcourt le monde en compagnie de son frère Al. Ils rêvent tous les deux de pouvoir retrouver leur corps d’origine, mais autant les transformations de matières mortes sont aisées en alchimie, autant les manipulations sur des êtres vivants sont à la limite du possible et restent du domaine de l’expérimentation.
Pendant leur voyage, les frères Elrich passent par une cité où tous les habitants nagent dans le bonheur. Ceux-ci vouent un culte à un saint homme qui créée des miracles et procure la prospérité à la ville. Après une démonstration publique des pouvoirs du faiseur de miracles, les deux jeunes gens ne voient là que l’application du b.a-ba de l’alchimie et ils commencent à parler d’imposture. Cela ne plaît guère à tout le monde...
Mon avis: Les frères Elric disposent ici d' une vraie motivation à leur quête. Le concept d' alchimi est bien pensé et les pouvoirs des personnages tout de même limité ce qui n' est pas une mauvaise chose. Malgrès son coté pugnace, ce mangas représente largement l' état d' esprit de chacun.
VI Les frères Elrich
Le lien qui unit les deux frères est, avec l’alchimie, au centre de cet animé. Au-delà de la simple relation d’entraide et/ou d’amitié, voire d’amour plus ou moins discret qui fait la base des duos dans la japanimation, nous observons deux personnages unis par le même sang et livrés à eux-mêmes dès leur plus jeune âge. Aucun des deux n’hésiterait à mettre sa vie en jeu pour l’autre. C’est d’ailleurs sur cette union que se base l’excellente fin de l’épopée, à la fois originale, surprenante et un peu triste … mais en dire plus serait inhumain de ma part.
Pourtant les deux ont un caractère clairement opposé.
Edward est peut être petit en taille et jeune en âge, il ne s’en montre pas moins mature que n’importe quel adulte. Se dégage de ce protagoniste une grande force de caractère ainsi qu’un charisme certain. Courageux et téméraire, très intelligent, souvent prêt à aider les autres … son seul gros défaut reste son côté « rentre dedans » souvent refreiné par Al. En combat, il utilise sa capacité à transmuter sans cercle, en combinaison avec ses membres métalliques qu’il transforme en lames. Son excellente condition physique lui est aussi d’une grande aide, prouvant encore une fois que les japonais vénèrent le vieil adage de l’esprit fort dans un corps fort qui s’avère d’une incroyable efficacité.
A l’opposé, Alphonse n’apprécie pas particulièrement le combat. Possédant pourtant une force énorme et une quasi-invulnérabilité dues à se condition, il réfute toute forme de violence inutile. Assez timide, vraiment naïf et parfois même malléable, il n’a pas exactement la maturité de son frère même s’il rivalise en intelligence avec ce dernier. Des deux, c’est peut être celui qui évolue le plus au cours de la série, notamment après un passage de longues réflexions quant à son humanité, au milieu de l’histoire.
Pourtant au-delà du sang commun et des épreuves passées, deux éléments unissent les frères, le premier est leur passion dévorante pour l’alchimie qui s’avère, en plus, être le moyen de réaliser leur promesse. Le second concerne le spectateur, ces deux héros sont terriblement attachant, à un degré peu souvent atteint, ce qui contribue fortement à l’accroche de la série. On se sent rarement autant impliqué par la destinée des personnages, et de ce côté-là, l’auteur a fait très fort. Ils sont tout simplement addictifs, si vous me permettez l’expression.